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L’art de gérer les conflits

Saviez-vous que nous recevons en environ sept remarques négatives par jour ?

« c’est quoi cette robe bleue que tu portes ? », « c’est bizarre de partir à la montagne en plein été ! », « si j’étais toi, je préparerais un fondant au chocolat à la place de ton cake au citron, personne n’aime ça le cake au citron ! », etc…

Les réflexions ci-dessus ne vous paraissent pas si négatives que cela ?

Et pourtant, elles ne revêtent ni un caractère neutre, ni une énergie positive… vous voyez où je veux en venir ?

La semaine dernière, j’ai prodigué une formation joyeusement animée portant sur les fondamentaux de la gestion des conflits qui s’est déroulée sur deux journées.

Quelques heures sont entièrement dédiées à la communication interpersonnelle, plus précisément, mes stagiaires réapprennent les bases du penser vrai, du parler vrai et de l’agir vrai. VRAI dans le sens GENTIL du terme, parce que plus vous serez authentique, mieux vous serez en mesure de communiquer ce qui vous dérange sans heurter votre interlocuteur.

Ensuite, les participants – ayant réappris à communiquer de manière bienveillante – passent à la pratique, tout en approfondissant leur ouverture au monde, leur paradigme (je vous invite à en découvrir la définition parmi mes mots chouchous).

Ainsi, au lieu de saper le moral de leur copine en mode cash’attitude sur son cake au citron (qu’elle a probablement préparé avec amour), les participants à la formation ont tourné sept fois leurs langues dans leurs bouches pour lui dire ceci « la dernière fois que tu nous as gentiment préparé ton cake au citron, j’ai remarqué que peu de personnes y ont touché. La prochaine fois, je suis assuré que ton moelleux au chocolat fera l’unanimité. »

Oui, chers lecteurs, l’art de la gestion des conflits ne relève pas uniquement du domaine de la répartie servant à se défendre. Il consiste également à examiner son penser, son parler et son agir. Nous aurions moins d’altercations à gérer si nous nous observions davantage et prenions de la hauteur sur nos pensées, paroles et actions.

Par ailleurs, la communication bienveillante consiste à écouter l’autre avec empathie. J’entends ici quelques-uns d’entre vous réagir : « non mais oh, Amina ! je ne vais quand-même pas être le paillasson d’êtres vils qui me parlent mal !? »

Et je vous remercie pour cette vive réaction, qui m’amène à ôter tout malentendu entre nous 😉

Nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours et nous ne devons jamais tolérer l’intolérable. Celui ou celle qui pense, parle et/ou agit mal doit être renvoyé-e dans ses cordes.

Je reviens donc sur la communication bienveillante assortie à l’écoute empathique.

L’empathie est la capacité de se mettre à la place de l’autre personne pour connaître et surtout comprendre ses pensées et ses sentiments.

Si, à partir d’aujourd’hui, vous portez une attention nouvelle, différente, sous l’angle de l’empathie à l’égard des personnes qui vous entourent, vos pensées changeront de couleur, votre langage évoluera et vos actions progresseront.

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